Avec la puissance du Web et plus de regards que jamais rivés sur les entreprises, il est essentiel pour une marque de communiquer clairement son message unique. La façon la plus simple de reconnaître une entreprise et de la distinguer des autres est son logo. Voici 10 erreurs courantes en conception de logo que vous devriez éviter si vous voulez créer un logo professionnel et efficace.
1. CONFIÉ À UN AMATEUR
Évitez les sites qui proposent des logos à des prix ridiculement bas. Vous en aurez pour votre argent… et rarement dans le bon sens.
Une entreprise professionnelle doit avoir l’air professionnelle. Les nouveaux propriétaires d’entreprise investissent souvent du temps et de l’argent dans leurs locaux et leur équipement, mais négligent d’investir adéquatement dans leur logo.
Voici les raisons les plus fréquentes pour lesquelles un logo a l’air amateur :
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Le propriétaire a voulu économiser en créant un logo rapidement lui-même.
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Un ami ou un membre de la famille “qui connaît un peu le design” l’a fait en guise de faveur.
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Le mandat a été confié aux mauvaises personnes (les imprimeurs locaux ne sont généralement pas des designers de logo).
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L’entreprise a utilisé des sites de concours de design, souvent remplis de designers débutants.
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Le travail a été confié à une compagnie en ligne offrant des logos très bon marché.
Toutes ces situations peuvent mener à des résultats désastreux. Si votre logo a l’air amateur, votre entreprise aura l’air amateur.
Un entreprise doit savoir où chercher lorsqu’elle veut un logo de qualité. David Airey donne d’excellents conseils sur comment choisir le bon designer de logo.
Les avantages d’un designer professionnel :
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Un logo unique et mémorable.
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Pas de problème de reproduction plus tard.
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Une durée de vie plus longue (pas de redesign au bout de 2 ans).
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Un rendu professionnel en toute circonstance.
2. S’APPUIE SUR LES TENDANCES
Se concentrer sur les tendances du moment revient à mettre une date d’expiration sur un logo.
Les tendances (courbes, effets lumineux, dégradés, etc.) vont et viennent, et finissent par devenir des clichés. Un bon logo doit être intemporel, ce qui signifie ignorer les astuces et gadgets graphiques à la mode.
Le plus grand cliché : le fameux “corporate swoosh”, la solution ultra facile.
Votre travail : créer une identité UNIQUE. Donc, ignorer les tendances est souvent la meilleure approche.
Le site LogoLounge offre chaque année une analyse des tendances — utile pour une chose : savoir quoi éviter.
3. UTILISE DES IMAGES RASTERS
Un exemple de la manière dont les images matricielles peuvent limiter la reproduction.
La pratique standard lors de la conception d’un logo est d’utiliser un logiciel de graphisme vectoriel, tel qu’Adobe Illustrator ou Corel Draw. Un graphique vectoriel est composé de points mathématiquement précis, ce qui garantit une cohérence visuelle à différentes tailles. L’alternative, bien sûr, est d’utiliser un logiciel de graphisme matriciel, comme Adobe Photoshop. Un graphique matriciel — ou bitmap, comme on l’appelle couramment — est composé de pixels.
L’utilisation d’images matricielles pour les logos n’est pas recommandée, car cela peut poser des problèmes lors de la reproduction. Même si Photoshop peut créer des logos très grands, vous ne savez jamais exactement jusqu’à quelle taille vous devrez reproduire votre logo à un moment donné. Si vous effectuez un zoom suffisamment important sur un graphique matriciel, il apparaîtra pixellisé, le rendant inutilisable. Maintenir la cohérence visuelle en s’assurant que le logo a la même apparence à toutes les tailles est essentiel.
Les principaux avantages des graphiques vectoriels pour la conception de logos sont :
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Le logo peut être redimensionné à n’importe quelle taille sans perte de qualité.
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Il est beaucoup plus facile de modifier le logo ultérieurement.
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Il peut être adapté à d’autres supports plus facilement qu’une image matricielle.
4. UTILISE DES IMAGES DE STOCK
L’utilisation de graphiques vectoriels provenant de banques d’images dans un logo met votre client à risque.
Cette erreur est souvent commise par des propriétaires d’entreprise qui créent eux-mêmes leur logo ou par des designers amateurs qui ne connaissent pas bien les lois sur le droit d’auteur. Télécharger des images vectorielles à partir de sites comme VectorStock n’est pas un crime, mais cela peut vous causer des ennuis si vous les intégrez dans un logo.
Un logo doit être unique et original, et l’entente de licence doit être exclusive au client. L’utilisation d’images de banque enfreint ces deux règles. Il y a de fortes chances que si vous utilisez une image vectorielle provenant d’une banque, quelqu’un d’autre quelque part dans le monde l’utilise aussi — ce qui fait que votre logo n’est plus unique. Il est généralement assez facile de repérer les vecteurs provenant de banques d’images dans des logos, puisqu’ils utilisent souvent des formes familières, comme des globes ou des silhouettes.
5. CONÇOIT POUR SOI-MÊME, PAS POUR LE CLIENT
Ne projetez jamais votre personnalité dans le logo du client.
On reconnaît rapidement cette erreur, généralement causée par un designer trop sûr de lui.
Trouvé une nouvelle police “trop cool”? Ne l’utilisez pas avant d’évaluer si elle convient réellement au secteur.
Exemple : une fonte stylée et moderne ne convient pas à un cabinet d’avocats.
Certains designers ajoutent même une “signature” dans leur logo.
Erreur. Restez concentré sur le besoin du client et respectez le brief.
6. TROP COMPLEXE
Les designs très détaillés ne se reproduisent pas bien à petite échelle.
Comme une empreinte digitale : on voit les détails de près — mais de loin, tout disparaît.
Un logo complexe perd ses détails lorsqu’il est imprimé en petit format.
Plus un logo est détaillé, plus il demande d’effort mental.
Pour être mémorable : gardez-le simple.
Nike.
McDonald’s.
Apple.
Des icônes simples, reproductibles partout.
7. DÉPEND DE LA COULEUR POUR SON IMPACT
Sans couleur, votre logo perd-il toute sa force? Alors il y a un problème.
Beaucoup de designers ajoutent la couleur trop rapidement.
Le choix des couleurs devrait être la dernière étape.
Un logo doit fonctionner en noir et blanc.
Si certaines parties deviennent méconnaissables sans couleur, l’identité est mal construite.
8. MAUVAIS CHOIX DE POLICE
Le choix typographique peut faire ou défaire un logo.
Souvent, un logo échoue à cause d’une police mal choisie (Comic Sans étant un exemple classique).
La police doit correspondre au style de l’icône — ni trop proche, ni trop opposée.
Chaque police a une personnalité.
Si elle ne correspond pas à l’essence de la marque, le message est perdu.
Les polices professionnelles (MyFonts, FontFont) offrent des choix bien meilleurs que les sites gratuits.
9. UTILISE TROP DE POLICES
Un logo devrait utiliser au maximum deux polices.
Trop de polices = confusion visuelle.
Limiter les polices améliore la lisibilité et renforce l’identité de marque.
10. COPIE LES AUTRES
L’erreur la PLUS grave — et malheureusement, de plus en plus fréquente. Un logo représente une entreprise. S’il ressemble à celui d’une autre, il échoue complètement. Copier ne profite ni au client ni au designer.
Article par Gareth Hardy